Une école primaire américaine annule une interdiction faite aux élèves de partager des versets bibliques pour Pâques
Le Centre américain pour le droit et la justice (ACLJ) a obtenu ce qu'il considère être une grande "victoire" alors qu'une école primaire de Géorgie, aux États-Unis, a reconnu le droit constitutionnel de deux de ses élèves âgés de 9 ans. Ces derniers avaient été interdits par l'établissement de partager des œufs de Pâques contenant des versets bibliques.
Le 9 mai dernier, le Centre américain pour le droit et la justice (ACLJ) a déclaré, avoir remporté "une victoire majeure" au nom de deux élèves de 9 ans, qui avaient été interdits de partager des œufs de Pâques contenant des versets bibliques aux autres élèves de leur école en Géorgie.
Les deux élèves avaient préparé des œufs en plastique remplis de bonbons, accompagnés d'un poème et de versets bibliques expliquant la signification de Pâques. Ils prévoyaient de les distribuer la veille du Vendredi Saint. Cependant, lorsque les enseignants "ont vu les versets à l'intérieur des œufs, ils ont refusé leur distribution en raison de leur contenu religieux".
Un comportement qualifié d'"inconstitutionnel" par l'ACLJ, qui souligne que "les élèves des écoles primaires ont toujours le droit de partager librement leur foi". L'école a depuis changé sa position et a accepté de permettre à ses élèves de partager "des objets religieux" entre eux.
Nathan Moelker, avocat associé au bureau de l'ACLJ à Washington, a déclaré que, grâce à leur "insistance répétée sur la loi, l'école a été amenée à reconnaître, dans une lettre d'assurances contraignante légalement, que leurs clients étaient autorisés à distribuer des messages religieux de manière non perturbatrice en dehors des heures d'enseignement".
Il a également exprimé sa fierté pour cette "victoire juridique".
"Nous sommes fiers d'avoir remporté cette victoire juridique pour ces jeunes étudiants qui tentent de partager leur précieuse foi."
Salma El Monser
